Monsieur le ministre, bien que siégeant dans l'opposition, je tiens à vous rendre hommage : on sent que vous portez ce devoir de mémoire.
Nous avons beaucoup évoqué l'importance de la jeunesse. On sait combien les représentants du monde combattant sont meurtris de se retrouver seuls devant les monuments aux morts. Le centenaire de 1914 et l'anniversaire de 1944 ne sont-ils pas le moment de renouer, avec le concours du ministère de l'Éducation, des inspections académiques, chaque 11 novembre, chaque 8 mai, avec la présence des classes ? Cette habitude a encore cours dans mon département du Loir-et-Cher, mais c'est loin d'être une pratique générale. Je me demande si vous ne pourriez pas prendre cette initiative avec votre collègue Vincent Peillon. La pièce commémorative, la clef USB sont une bonne chose, mais on sait bien que votre collègue de Bercy aura tendance à vous répondre par la négative. Or ma proposition, concrète, permet un travail préparatoire dans les classes et ne coûte rien, sinon la mobilisation des enseignants et des communes.