Vos propos m'ont d'autant plus comblée que je suis maire d'une ville – Pau – qui s'est construite autour d'un paysage – les Pyrénées. Vous avez beaucoup insisté sur la dimension sensible, donc subjective, du paysage ; en même temps, on tente aujourd'hui de construire une politique publique autour de cet enjeu, combinaison d'une politique agricole, énergétique et urbaine, gérée à travers une gouvernance de plus en plus complexe. Si cette construction apparaît nécessaire, elle suppose de pouvoir évaluer et mesurer l'efficacité du dispositif – procédé désormais incontournable. Or comment penser l'évaluation d'un phénomène en partie sensible, donc subjectif ? Comment envisager la construction d'indicateurs d'efficacité de cette politique publique ?