Monsieur Fekl, proférer des menaces antisémites, homophobes, insulter les institutions, s’en prendre à la presse et la menacer, ce n’est pas exprimer sa colère, ce n’est pas manifester comme le permet la Constitution, c’est, comme vous l’avez très bien dit, s’en prendre à la République et aux valeurs de notre pays. La manifestation de dimanche a réuni, comme vous l’avez rappelé, un certain nombre de groupuscules d’extrême droite, mais nous devons avoir la lucidité de reconnaître que c’est la première fois depuis longtemps que cette extrême droite réunit autant de monde.