Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 28 janvier 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme des rythmes scolaires en milieu rural

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

Monsieur le député Calmette, j’ai eu beaucoup de plaisir à me rendre chez vous avec M. Vanik Berberian, le président de l’association des maires ruraux, pour assister à la signature de cette première convention prospective liant l’éducation nationale et un territoire rural, prise à votre initiative et qui a été passée entre l’association des maires du Cantal, présidée d’ailleurs par un sénateur UDI, et le rectorat, entre l’éducation nationale et un territoire rural. J’ai aussi profondément apprécié les termes dans lesquels vous avez posé votre question : vous n’avez pas opposé, et le fait est rare, les territoires urbains en difficulté qui ont besoin d’un rattrapage et les territoires ruraux. L’éducation nationale, dont je suis le ministre, est résolue à lutter, je l’ai dit tout à l’heure, contre toutes les inégalités, y compris les inégalités territoriales. Notre démographie est en progrès et et c’est une chance pour la France : c’est pourquoi nous devons veiller à ce que les territoires urbains soient convenablement dotés. Mais nous devons également veiller à ce que les enfants des territoires ruraux aient les mêmes chances de réussite.

Ce travail, nous allons le mener sur trois ans, en prenant des engagements, aussi bien du côté de tous les maires du département, pour faire évoluer la carte scolaire, que de celui de l’éducation nationale pour gérer au mieux les effectifs. Je me réjouis de ce projet pour l’évolution pédagogique, car nous devons éduquer ensemble et pratiquer la co-éducation. C’est seulement ainsi que nous pourrons obtenir un résultat. Je vous ai entendus nous dire sur tous les bancs que le modèle du Cantal devrait être appliqué ailleurs…

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