Monsieur le président, madame la ministre des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative, chers collègues, le rapport que Régis Juanico et moi-même avons l’honneur de vous présenter est composé d’une présentation générale de méthode et de trois différentes parties.
Je vous présenterai la méthode retenue pour réaliser ce rapport ainsi que la première partie du rapport ; il reviendra à Régis Juanico de présenter les deux autres parties. J’évoquerai les moyens de gouvernance des dispositifs en faveur des jeunes ainsi que leur nécessaire clarification, tandis que Régis Juanico parlera de l’orientation et de l’offre de formation, puis de l’accès des jeunes à l’autonomie.
Lors des trente et une auditions et tables rondes que nous avons menées, plus d’une centaine de personnes ont été entendues. La mission s’est déplacée à Berlin et à Copenhague, en Rhône-Alpes – à Saint-Etienne et Lyon – et en Ille-et-Vilaine – à Rennes, Saint-Malo et Redon. Des questionnaires ont été adressés, en particulier au ministère de l’éducation nationale, sur l’impact de l’école sur la mobilité des jeunes, à Pôle Emploi, aux préfets et aux conseils régionaux.
Cette étude s’est accompagnée d’une enquête, réalisée, suite à un appel d’offres, par KPMG et Eureval, sur l’impact dans différents sites de trois dispositifs : l’orientation des jeunes vers les filières professionnelles ; la plate-forme de suivi et d’appui aux décrocheurs ; le contrat d’insertion dans la vie sociale, le CIVIS.
L’ensemble de ces auditions, préconisations et enquêtes figure dans le présent rapport, que je qualifierai de grave et même pesant.