Intervention de Gisèle Biémouret

Séance en hémicycle du 28 janvier 2014 à 15h00
Débat sur le rapport relatif à l'évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Permettez-moi, au nom du groupe SRC, de rappeler la détermination du Président de la République, de son gouvernement et de notre majorité et leur ambition : redonner un espoir aux nouvelles générations. Cet objectif a été érigé en priorité nationale : depuis près d’un an et demi, tout un arsenal de mesures a été pris afin de répondre aux difficultés de la jeunesse, qui constituent un début de réponse sur les principaux thèmes évoqués par le rapport dont nous débattons : l’éducation et l’insertion professionnelle.

Ces mesures concernent essentiellement le domaine de l’éducation. L’essentiel des efforts sont l’objet de dispositions du projet de loi de refondation de l’école, qui privilégie la période clé du primaire : ainsi en est-il des initiatives en faveur de la réussite scolaire et la lutte contre le décrochage scolaire. Seconde priorité, la bataille contre le chômage, qui a suscité l’instauration des emplois d’avenir et du contrat de génération. Ajoutons aussi le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, dont certains aspects concernent directement aux plus jeunes.

Élaboré à la demande du groupe SRC, le rapport d’évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes doit nous amener à restaurer la promesse républicaine de l’égalité des chances et de réussite. Malgré tous les efforts déployés depuis une trentaine d’années, force est de reconnaître que notre modèle montre des signes de faiblesse : la preuve en est la montée croissante de la pauvreté et de l’exclusion chez les jeunes, de plus en plus souvent bénéficiaires de l’aide alimentaire ou concernés par les phénomènes de renoncement aux soins. La question de la mobilité sociale des jeunes nécessite une action résolument transversale, qui concerne l’ensemble des politiques publiques.

Même si des progrès ont été effectués durant l’année 2013, les jeunes sont les principales victimes de la récession. Le surchômage des jeunes est installé de longue date dans la réalité sociale française.

Le plan de lutte contre la pauvreté a instauré une « garantie jeunes » pour les 18-25 ans en situation de grande précarité. Ce contrat ouvre droit à un accompagnement intensif, à des propositions adaptées de formation ou d’emploi et à une allocation d’un montant équivalent au RSA. Est-il possible d’évaluer ce qui a déjà été fait au titre de cette garantie jeunes ? Et qu’en est-il du ciblage des publics ?

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