Je tiens à vous rassurer, monsieur le député : les dispositifs de réussite éducative mis en place après la loi de 2005 ont prouvé leur efficacité. Ils ont permis à un certain nombre d’acteurs de travailler ensemble. On s’aperçoit, par exemple, que la réforme des rythmes scolaires s’est mieux passée là où les gens avaient déjà pris l’habitude de travailler ensemble dans le cadre de ces dispositifs. Nous devons aujourd’hui faire en sorte que l’habitude de travailler ensemble dans le cadre de la réussite éducative perdure, même si un établissement sort de la carte de la politique de la ville.
Nous savons également que c’est autour des sous-préfets que ces dispositifs de réussite éducative se mettent en place. Ils sont au coeur des politiques d’égalité menées par l’ACSÉ. Par conséquent, je ne pense pas que les sous-préfets soient, en quelque sorte, menacés.