Je tiens à mon tour à remercier les deux rapporteurs pour avoir évalué l’empilement des dispositifs existants et exposé un certain nombre de propositions visant à donner plus de cohérence aux politiques publiques. J’ai particulièrement apprécié ce qui a été indiqué concernant l’appui à donner aux écoles de la deuxième chance et aux actions menées dans les cursus secondaires et universitaires. Un débat s’est fait jour sur la terminologie : « décrochage scolaire », « échec scolaire ».
Madame la ministre, monsieur le rapporteur, ce que vous avez dit de vos actions en matière de lutte contre l’échec et le décrochage scolaires laisse apparaître qu’elles sont très liées. Pourquoi cette question n’est-elle pas abordée dès l’école élémentaire ? C’est, en effet, à ce stade qu’apparaissent les parcours programmés d’échec, à savoir lorsque la lecture et la compréhension d’un texte ne sont pas acquises. Cela devient souvent irrémédiable pour les enfants. Des expériences sont menées dans ce domaine. Pour lutter contre le décrochage et l’échec scolaires dans le secondaire, il convient surtout, à mes yeux, de s’y attaquer dès l’école élémentaire. Qu’en pensez-vous ?