Beaucoup de veuves sont très vulnérables, d'autant qu'elles appartiennent à une génération qui a rarement travaillé et qui n'a donc pas cotisé au régime des retraites. De ce fait, elles dépendent entièrement des pensions de réversion. Elles sont aidées au travers du droit à réparation mais aussi au titre de la solidarité que diligente l'Office.
Je comprends le combat des veuves des grands invalides de guerre. Elles se sont totalement consacrées à leur conjoint et sont en droit d'attendre une réparation. Cette demande légitime concerne un faible nombre de personnes mais je mesure aussi les conséquences financières qu'aurait la satisfaction de leurs revendications. Cela étant, il ne m'appartient pas de me prononcer sur le sujet.