Monsieur le député, vous venez de rappeler l’enjeu majeur en termes de santé publique que constitue la maladie d’Alzheimer, l’un des grands défis que nous avons à relever. Conformément aux engagements et aux annonces du Président de la République, l’évaluation du deuxième plan Alzheimer, qui a produit ses effets de 2008 à 2012, est arrivée à échéance, et c’est à partir de cette évaluation que nous allons pouvoir poursuivre notre travail.
Les mesures qui ont été prises dans le cadre du précédent plan Alzheimer seront poursuivies dans les années qui viennent, mais d’autres mesures vont s’y ajouter, qui vont être déterminées dans les prochaines semaines autour de quatre axes. D’abord, l’amélioration du diagnostic et d’une prise en charge précoce ; ensuite, une réponse aux besoins des personnes à chaque étape de la maladie et sur tous les territoires ; il faudra également adapter la société afin qu’elle puisse mieux accompagner nos concitoyens dans une démarche évidemment soucieuse de qualité et d’éthique ; enfin, le dernier axe de travail est celui du développement de la recherche.
Vous l’avez dit, des groupes de travail se sont mis en place. Leur deuxième réunion se tiendra le 13 février prochain, ce qui montre que nous avançons. Au-delà, la question des aidants, que vous avez également évoquée, sera abordée dans le cadre de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, que je présenterai avec Michèle Delaunay. C’est l’un des axes importants de cette loi, car nous savons que les aidants ont besoin de souffler.
Vous le voyez, monsieur le député, à Château-Thierry comme partout sur le territoire, le Gouvernement est pleinement engagé en faveur des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.