Nous nous soucions des emplois, mais n'inversons pas la hiérarchie qui est clairement : la sécurité des patients, les comptes publics et l'intérêt de notre industrie pharmaceutique, laquelle, je le rappelle, attend des pouvoirs publics que le CSIS soit réuni régulièrement et que l'on avance dans la recherche sur les embryons. C'est bien ce que j'ai dit l'autre jour devant le LEEM, mes chers collègues de l'opposition, et j'ai été applaudie, même si cela peut surprendre.
C'est un amendement compliqué, madame la ministre, j'en ai conscience, mais nous le présentons juste pour lancer le débat, sachant que, si nous avançons sur ce sujet, il devra évidemment y avoir un vrai partenariat entre le prescripteur qu'est le médecin et le pharmacien qui va délivrer le produit, une vraie transparence entre les deux, surtout entre le milieu hospitalier et la pharmacie qui est dans le secteur ambulatoire.
Je pose des questions, je n'ai aucune certitude, je vous le dis honnêtement. J'ai fait le tour du sujet et nous verrons comment nous pouvons avancer.