Le compte personnel de formation comprend plusieurs volets : le socle de base de 150 heures dû à l'ensemble des salariés ; la « formation initiale différée », mise en oeuvre à l'échelon régional ; et les abondements, c'est-à-dire des dotations d'heures de formation supplémentaires réalisées par l'État, la région, les partenaires sociaux, les branches professionnelles, l'employeur ou un organisme public en fonction de priorités définies à un moment donné : c'est ce qui permettra d'avoir accès à une formation qualifiante.
Si l'on augmentait le seuil des 150 heures, on risquerait de remettre en cause l'accès de tous à la formation – certaines personnes auraient du mal à dégager un nombre d'heures suffisant – et son financement. Il y aurait en définitive moins de formation pour moins de personnes.