Je souhaite évoquer les commerçants ambulants ou non sédentaires qui sont souvent les oubliés de l'histoire du commerce dans ce pays alors qu'ils animent nos villes, nos campagnes et nos villages dans des conditions de travail extrêmement difficiles. Je suis toujours admiratif. Tous les élus sont attachés à la vie qu'ils apportent.
Je suis choqué que, après une vie de travail difficile, un commerçant non sédentaire n'ait pas la possibilité de présenter un successeur à l'autorité administrative gestionnaire. Il ne peut pas valoriser cet élément de son fonds de commerce. Alors que sa retraite est déjà minime, il serait justifié qu'il puisse transmettre son emplacement, l'autorité municipale demeurant libre de remettre en cause l'autorisation dans les formes et conditions habituelles. Ce serait un acte qui donnerait sérénité et espérance à ces commerçants, et assurerait la pérennité du commerce non sédentaire.