Mesdames, messieurs les députés, naturellement, la conclusion du Gouvernement sera l'exact opposé de celle d'Yves Censi, car il n'estime pas nécessaire le retour en commission.
Vous faites, je crois, partie de la commission des finances, monsieur Censi. Vous connaissez la qualité du travail qui s'y fait, et je ne voudrais pas laisser croire qu'elle aurait mal travaillé. Vous aurez d'ailleurs remarqué, les uns et les autres, au moins ceux qui ont connu la mandature précédente, que, contrairement à un usage qui semblait se répandre à une vitesse excessive, on lui a laissé le temps d'examiner le texte. J'ai le souvenir, et je fais appel, si besoin, aux témoignages des membres de la commission des finances dans la précédente mandature, de textes présentés un mercredi et examinés en séance le lundi de la semaine suivante. J'ai même le souvenir d'une loi de finances rectificative dont les ministres responsables à l'époque étaient venus présenter l'économie en commission des finances sans que le texte ait, à aucun moment, été transmis aux commissaires aux finances.