M. Myard a complètement raison : il s'agit bien d'une approbation, comme le stipule le titre du projet de loi.
J'ai participé à la mission d'information sur la francophonie. Il est vrai que les Québécois développent leur ouverture vers l'international comme le révèle le regroupement de leurs offices jeunesse et leur approche en matière de francophonie. Nous avons vu ce qu'ils faisaient sur le continent américain et ce qu'ils souhaitent faire ou ce qu'ils ont déjà entrepris avec les pays africains. Dire que l'Office québécois est très dynamique, c'est incontestable ; sous-entendre que l'Office français le serait moins ne me semble pas justifié. Il y a un certain nombre d'actions réalisées par la section française, exposées dans le rapport, qui sont très intéressantes. Il s'agit entre autre du soutien à la mobilité pour des jeunes peu qualifiés dans des programmes liés à des processus d'insertion. Le Québec est un bon tremplin pour une expérience internationale pour des jeunes qui maîtrisent essentiellement le français. Mais il est vrai que l'Office doit gagner en visibilité dans le paysage français de la mobilité.
Pour répondre aux deux propositions de Pouria Amirshahi d'ouverture de cet Office franco-québécois à d'autres pays et de réorganisation des offices de la jeunesse en France, je pense qu'une réflexion mérite d'être conduite. Cette initiative intéresse la dimension mobilité internationale de la jeunesse d'une part et la dimension francophonie d'autre part. Je propose qu'on relaye ces propositions et qu'on voit à la fois avec la section française de l'Office et le gouvernement ce que l'on peut faire de ces pistes de travail.