Malgré tout l’intérêt que je porte à la question de la transition énergétique ou écologique, l’avis sera défavorable. Les métiers liés à ces filières peuvent en effet relever de toutes les catégories de certification qui sont mentionnées dans le présent article et n’ont donc pas à être cantonnés dans une liste spécifique. L’objet de l’article 1er étant de définir de façon large et transversale l’ensemble des certifications éligibles, il ne convient pas ici d’introduire des précisions thématiques.
Pour autant, j’ai bien compris l’importance que M. Baupin accorde à ce sujet, sur lequel il s’est exprimé hier. Former des personnes aux métiers de la transition énergétique, qui est une filière porteuse, représente un réel enjeu en termes de création d’emplois. Je partage cette conviction, et nous essaierons de l’inscrire dans une partie du texte, mais l’article 1er n’est pas le bon endroit. Les autres secteurs risqueraient par la suite de demander à bénéficier du même traitement. M. Baupin m’objecterait sans doute que la filière écologique a une importance toute particulière. Si je suis d’accord sur le fond avec lui, il me paraît important de conserver un certain niveau de généralité dans l’élaboration des listes, qui sont déjà compliquées à établir, et de se concentrer sur la garantie de formations qualifiantes.