Intervention de Hervé Morin

Séance en hémicycle du 6 février 2014 à 9h30
Formation professionnelle — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Je prends un exemple. La semaine dernière, une femme qui souhaite devenir aide médico-psychologique s’est vu répondre, parce qu’elle n’était pas dans les quinze premières, qu’elle resterait au chômage parce que personne ne veut financer sa formation. À une autre voulant se lancer dans les médecines douces, on a répondu qu’il s’agissait de matières un peu trop ésotériques et que dans ces conditions, elle ne pouvait pas changer de boulot.

J’estime que le CPF est un instrument de liberté pour des hommes et des femmes qui ont envie de changer d’orientation professionnelle et qui, au titre du travail fourni pour la collectivité, doivent pouvoir évoluer et changer d’orientation. Il faut faire en sorte qu’ils aient assez d’heures pour pouvoir le faire. Or ce n’est pas avec le plancher que vous fixez et avec des usines à gaz qu’on y arrivera. Au reste, vous n’y êtes pour rien, monsieur le ministre : ce sont les partenaires sociaux qui ont été les plus grands conservateurs et ont agi en faveur du maintien du système.

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