Je souscris à ce que vient de dire Mme Clergeau.
Je ne veux pas m'exprimer ici en tant que président d'un conseil général et vice-président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée des départements de France. Cela étant, je veux louer la lucidité de Mme Bertinotti, car le problème des mineurs étrangers isolés doit être traité avec lucidité. Alors que nous nous sommes trouvés pendant des années face à un mur lorsque nous abordions cette question, ce fonds constitue le vecteur qui doit nous permettre d'apporter des réponses. Nous entendons aujourd'hui la volonté du Gouvernement de l'appréhender dans un cadre global qui, comme l'a rappelé Mme Clergeau, est celui d'une relation de confiance, qu'illustre d'ailleurs la manière dont l'ADF a été reçue par le Président de la République, le Premier ministre et les ministres concernés, lundi dernier.
Dans ce nouveau contexte, je suggère, moi aussi, que nous ne retenions pas cet amendement et que nous traitions autrement cette réelle difficulté.