Il y a une profonde incohérence à nourrir des ambitions élevées pour notre défense et à ne pas consacrer aux forces armées les moyens budgétaires nécessaires. Le fait que le ministère de la défense n'ait pas été reconnu comme prioritaire dans le projet de loi de finances pour 2013 va dans ce sens. Lorsque l'on veut trouver des moyens pour la défense, on peut faire des arbitrages : l'application du droit du sol à Mayotte coûte par exemple autant chaque année que l'entretien d'un porte-avions, soit environ 500 millions d'euros. Il s'agit donc d'une question de choix.