Monsieur le député, la mobilisation pour les emplois d'avenir est en marche. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Elle l'est, mesdames, messieurs de la majorité, de toute la gauche, parce que vous avez adopté cette grande réforme. L'objectif de créer 150 000 emplois pour les jeunes qui sont au chômage depuis trop longtemps, qui n'ont pas de qualification, qui se désespèrent et se découragent, c'est la gauche qui l'a voté, et je voulais en rendre hommage au Parlement – à l'Assemblée nationale et au Sénat. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
Elle sera mise en oeuvre tout de suite, car, face à la montée du chômage, à l'urgence, notre société a un devoir vis-à-vis de sa jeunesse. La jeunesse, aujourd'hui, c'est 20 % d'échec à l'école et à l'université : chaque année, 150 000 jeunes en sortent sans qualification, sans rien. C'est à cette jeunesse-là que la France veut s'adresser, en lui délivrant un message concret, d'espoir, pour agir dans l'urgence.
Cet après-midi, à Matignon, je signerai trente conventions d'objectifs avec des partenaires qui vont s'engager à recruter des jeunes, à les former, à leur donner un nouvel avenir. Les collectivités locales en premier lieu – les communes, les intercommunalités, les départements et les régions (« Avec quel argent ? » sur les bancs du groupe UMP) – mais aussi le monde de l'éducation populaire, celui de l'économie sociale et solidaire, l'ensemble du secteur médico-social, le mouvement sportif,…