Jusqu'à quand devra-t-il attendre, monsieur le Premier ministre ?
Je redoute que l'austérité voulue par le Gouvernement pour redresser les comptes publics n'accentue la fracture sociale. À quel résultat allons-nous aboutir dans deux ans, à l'heure du bilan ? Cela ne fait guère de doute : plus de travailleurs pauvres, plus de chômeurs, moins de services publics et une activité en berne.
À quand la garantie de finances stables et durables, et une vraie réforme fiscale pour les collectivités ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)