Vous avez eu raison, monsieur le Premier ministre, car, depuis les 35 heures, la compétitivité de la France se dégrade. Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient engagé un certain nombre de réformes pour restaurer la compétitivité de la France. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous avez choisi de les abroger. Pourtant, les 35 heures sont bien au coeur des problèmes de la France.
Votre éclair de lucidité médiatique mérite mieux, monsieur le Premier ministre, que le recadrage immédiat de votre ministre du travail. Il mérite simplement un peu de courage politique (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC), pour la compétitivité de la France, pour l'emploi, pour le pouvoir d'achat, pour l'intérêt général.
Ma question est donc très simple : allez-vous céder à l'injonction de votre ministre du travail, ou bien ouvrir ce débat sans tabou ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)