Monsieur le député, vous visez juste lorsque vous dites que le gouvernement précédent s'est employé, avec d'ailleurs de multiples mains, à dissimuler de très nombreux plans sociaux, ceux qu'aujourd'hui le gouvernement de Jean-Marc Ayrault affronte et traite courageusement.
Le président Sarkozy avait dit, lorsqu'il était allé à Petit-Couronne, dans la raffinerie de Petroplus qui est, aujourd'hui, au bord de la liquidation : « Ne vous inquiétez pas, c'est réglé. » Eh bien, que croyez-vous que fasse le ministère dont j'ai la charge aujourd'hui ? Il cherche des repreneurs qui, paraît-il, n'étaient pas nécessaires !
Lorsque le Premier ministre de l'époque, M. Fillon, a déclaré, à une heure de grande écoute, que, dans l'affaire Peugeot, il était exact que le plan social concernant 8 000 salariés avait été reporté à l'après-élection, il y a là une forme d'irresponsabilité et d'incompétence.
En effet, voyez-vous, monsieur Fillon, pendant ce temps-là, la situation de Peugeot s'est aggravée d'une manière tout à fait déplorable, à tel point que le Gouvernement est obligé de venir soutenir la banque PSA Finance et de lui octroyer une garantie sans laquelle ses difficultés risqueraient d'augmenter encore.
Quand le gouvernement précédent dissimulait les plans sociaux, que fait le nôtre ? Il traite la question.