Madame la garde des sceaux, ministre de la justice, décidément en matière de justice et de politique pénale, rien ne va plus ! Non seulement vous vous échinez à détricoter méthodiquement les lois que nous avions votées pour mieux sanctionner un certain nombre de délinquants mais, en plus, vous ouvrez les prisons.
Ainsi, il y a une semaine jour pour jour, un juge d'instruction, qui relève donc de votre administration, a remis en liberté celui que l'on appelle communément « le tueur de Saint-Ouen », trafiquant de drogue notoire, impliqué dans deux homicides.