Je voudrais revenir sur le repérage précoce des difficultés, qui a en en effet donné en effet lieu à des débats houleux dans les années antérieures. Vous écrivez dans votre rapport : « Les inspecteurs généraux chargés du rapport sur le traitement de la grande difficulté scolaire en 2012-2013 considèrent que dès la grande section, les difficultés qui peuvent conduire au décrochage sont repérées par les maîtres » et, plus loin : « Le vrai défi, c'est que repérées, ces difficultés ne font pas pour autant l'objet d'un accompagnement coordonné, voire d'une prise en charge efficace ».
Le constat est fait, mais on ne voit pas les actions concrètes qui pourraient être engagées à la suite de ce repérage. Les enseignants de maternelle et de primaire connaissent bien les enfants. Malheureusement, les informations se perdent au fil des années et en fin de compte, les dispositifs que l'on est amené à adopter relèvent davantage de la réparation que de la prévention. Comment donner priorité à ce repérage précoce, dans l'intérêt des élèves ?