Madame l'inspectrice générale, j'ai trois questions à vous poser. Premièrement, pourquoi des élèves en difficulté depuis l'école primaire sont-ils orientés vers des voies générales ? Deuxièmement, comment et par quels moyens peut-on agir concrètement contre l'absentéisme qui est selon moi, un élément important, pour ne pas dire le premier élément du décrochage scolaire ? Troisièmement, la filière professionnelle qui mène à l'apprentissage d'un métier est parfois présentée par le monde enseignant, et souvent par les parents, comme un échec. Or, dans mes permanences, je constate que, dans un contexte difficile en termes d'emploi, ce sont les jeunes ayant suivi ces filières professionnelles qui s'en sortent le mieux.
Cela m'amène à une dernière remarque. Il y a quelques mois, j'ai visité deux entreprises de bonneterie dans ma circonscription. Les deux directeurs se sont plaints de ne plus trouver de couturières sur le marché, parce qu'il n'existait plus de filières de formation correspondantes. Nous sommes donc en train de mettre en place, avec la région, une formation pour une dizaine de couturières. Il faut donc que l'enseignement professionnel veille à s'adapter à la demande.