Lorsque les entretiens n'ont pas été menés, le CPF sera crédité de 100 heures supplémentaires. Il en ira de même si le salarié n'a pas bénéficié d'au moins deux des trois mesures suivantes : suivi d'une action de formation ; progression salariale ou professionnelle ; acquisition d'éléments de certification, par la formation ou par une validation des acquis de l'expérience.
Fort heureusement, ces dispositions ne s'appliquent qu'aux entreprises de plus de cinquante salariés, mais la logique qui les inspire me gêne, car elle revient à conduire la formation professionnelle, déjà complexe, à marche forcée. Comment expliquer aux entrepreneurs que celle-ci est une chance si le Gouvernement la conçoit comme une monnaie d'échange ?