Monsieur le rapporteur, hier, on nous a présenté un rapport sur la mobilité sociale des jeunes : il existe pour eux 47 dispositifs, et onze ministères sont concernés. On perd là, concluait le rapport, en efficacité. C'est pourquoi je pose systématiquement la question : sur le terrain, il faut pouvoir expliquer aux gens qui fait quoi – le ministère de l'éducation nationale, le ministère du travail, la région… L'État, c'est désincarné ! Bien sûr, la loi ne doit pas descendre jusqu'aux moindres détails, mais la loi une fois votée doit s'appliquer, et pour cela, être expliquée. Si personne ne sait qui fait quoi, plus personne n'est responsable de rien.