Madame la ministre, je n'ai malheureusement pas pu entendre votre propos introductif car j'étais à la commission des affaires européennes, où nous auditionnions Michel Barnier, mais je lirai attentivement le compte rendu.
Nous sommes dans un débat, ce qui signifie qu'il faut savoir entendre ce qui est dit. À cet égard, je dois vous avouer que ce que j'ai entendu a modifié l'orientation de ma question. J'avais lu avec étonnement que vous proposiez aux membres du Gouvernement une formation individualisée d'une heure pour les sensibiliser au problème de la parité et mettre à mal les stéréotypes inconscients. Cela m'avait rendu fou ! (Sourires.)
Mais, pour tout vous dire, ce que j'ai entendu tout à l'heure sur l'idée de diffuser au plus profond des administrations la problématique des préjugés sociaux et des stéréotypes inconscients me convainc. Ma question s'en trouve donc complètement changée.
Néanmoins, et à la suite des propos de notre collègue Nicole Ameline, j'aimerais que vous nous répondiez en tenant compte de la situation réelle de l'économie de notre pays. Comment attaquer de front le problème de la précarité et des familles monoparentales ? Vous avez fait tout à l'heure un constat, comme nous le faisons tous ; j'aimerais vous entendre maintenant préciser les pistes opérationnelles et pratiques que vous envisagez pour les familles monoparentales, à la tête desquelles se trouvent la plupart du temps des femmes.