Intervention de Guillaume Garot

Séance en hémicycle du 12 février 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Exportations agroalimentaires

Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l’agroalimentaire :

Je retiens d’abord que l’agriculture et l’agroalimentaire sont bien une force pour l’économie de notre pays. Pour autant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Il y a bien sûr les fleurons de l’agroalimentaire à l’export que sont les vins, les spiritueux, les produits laitiers, et les céréales. Mais, nous savons que nous pouvons faire beaucoup mieux dans certains secteurs : je pense aux viandes, à la confiserie, au chocolat et à la biscuiterie.

L’ambition que nous nous sommes fixée, avec Stéphane Le Foll et sous l’autorité du Premier ministre, est de retrouver la deuxième place mondiale des exportateurs agroalimentaires. Vous l’avez dit, nous avons perdu des places depuis dix ans : nous ne sommes plus qu’au cinquième rang.

Pour ce faire, il faut placer l’ambition pour l’export au service de l’ambition pour l’emploi. En effet, chaque fois que nous améliorons nos résultats en matière d’exportation alimentaire d’un milliard, dix mille emplois peuvent être consolidés ou créés.

Dès lors, comment agir ? Il faut d’abord ouvrir des marchés : c’est ce que nous faisons avec Laurent Fabius, dans le cadre de la diplomatie économique. Cela passe également par le programme que nous avons lancé, avec Nicole Bricq, dans votre région, madame la députée, pour accompagner deux cent cinquante entreprises à l’exportation, depuis le lieu de production sur les territoires jusqu’au lieu de distribution dans les pays où nous voulons prendre des positions.

Voilà l’ambition que nous nourrissons et les moyens que nous dégageons aujourd’hui pour l’exportation agroalimentaire française. C’est un combat pour l’emploi, un combat pour la croissance, un combat pour le redressement économique de notre pays.

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