Au cours de la précédente législature, la commission des Affaires culturelles et de l'éducation, présidée par Mme Tabarot, avait décidé d'appliquer ce principe qui, en fait, correspond à l'esprit de la révision constitutionnelle de 2008. En effet, à partir du moment où nous avons fait de la commission le lieu principal d'élaboration de la loi, la séance publique étant une forme de concentration des oppositions essentielles permettant la confrontation des points de vue divergents, il paraissait normal que cette élaboration se fasse sous l'oeil du public par le biais de la presse. Cela dit, d'autres commissions avaient refusé un tel principe, estimant que la réflexion n'était pas encore mûre à cet égard. Le Président Accoyer avait animé un groupe de travail sur la modification du Règlement et un accord avait été trouvé entre les différents membres pour que l'ouverture de nos débats à la presse devienne une réalité au cours de la présente législature. Certains craignaient qu'une telle ouverture ait pour effet de rallonger nos débats, mais l'expérience menée par Mme Tabarot a montré que tel n'était pas le cas. En outre, cela a permis d'alléger la séance publique.