Intervention de François-Michel Lambert

Réunion du 11 février 2014 à 18h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Il est indéniable que nous devons rapidement reprendre la main, d'un point de vue politique, sur le système ferroviaire. La dérive du fret doit nous mettre en garde contre une dérive du système dans son ensemble. Vous avez rappelé, monsieur le ministre, les chiffres faramineux de la dette – 44 milliards d'euros –, dette qui s'alimente de 2 à 3 milliards d'euros par an. La pérennité du système risquait donc d'être remise en cause. Nous soutenons le choix du GIU qui remet l'État à sa place en tant qu'État stratège. Mais cela nécessite d'inscrire cette réforme dans une vision encore plus large – celle notamment des politiques de transport, d'aménagement du territoire et de projets d'infrastructure.

Quelle articulation prévoyez-vous entre la réforme ferroviaire et le schéma directeur national de la logistique ? Comment abordons-nous la politique du transport de façon globale – vous savez que l'écotaxe a un lien direct avec le système ferroviaire ? Qu'en est-il des grands projets d'infrastructure, consommateurs de moyens financiers et qui risquent donc, au-delà de la réussite du GIU, de maintenir le système ferroviaire dans les déficits et les difficultés ?

Enfin, le Président de la République a annoncé une probable réforme visant à réduire le nombre de régions et de les doter de plus de pouvoirs. Comment envisagez-vous la réforme du système ferroviaire dans cette perspective ?

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