Vous avez évoqué la réforme des structures, épine dorsale du projet de loi, mais l'on peut aussi s'interroger sur ce que le consommateur peut en attendre, s'agissant de la compétitivité des tarifs, de la densité du réseau ou de la ponctualité des correspondances. Le cas du Royaume-Uni peut inspirer de légitimes inquiétudes, puisque le prix au kilomètre, dans le secteur ferroviaire, y est le plus élevé d'Europe. À ce sujet, une disposition du projet de loi réduit sensiblement les prérogatives de l'ARAF, en substituant un avis simple à un avis conforme en matière de tarification : pouvez-vous rassurer les consommateurs sur ce point ?