L'architecture globale de la réforme, qui a le mérite d'être eurocompatible, me semble habile. Quelques questions collatérales restent néanmoins posées, à commencer par celle de la cohérence entre la régionalisation ferroviaire et la nouvelle étape de la décentralisation. Quelles avancées peut-on en attendre en matière de mobilité au niveau régional ?
Depuis vingt ans, le plus inconstant des trois opérateurs – RFF, la SNCF et l'État – a souvent été l'État : il faut désormais une stratégie ferroviaire et des financements plus stables. Quels seront, à cet égard, les leviers et les courroies de transmission de l'État stratège ?