Intervention de Éric Alauzet

Séance en hémicycle du 16 juillet 2012 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

On observe, d'ailleurs, que les hésitations existent y compris dans votre propre camp, preuve que ce système n'est pas la panacée.

Quant à la CSG, votre nouveau cheval de bataille, je ne vois pas en quoi elle serait plus nuisible que la TVA sociale (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI), d'autant que nous avons le souci des classes moyennes : en raison de l'élargissement de son assiette, elle portera bien plus sur les entreprises que sur les ménages. Mieux encore : l'élargissement de l'assiette de la CSG pourrait permettre d'alléger les cotisations des entreprises et d'améliorer leur compétitivité, ce qui est l'une de vos priorités, si j'ai bien compris. Dire que la gauche ne voit la relance que sous le prisme d'une amélioration de la consommation est donc inexact.

Au fond, l'enjeu est assez simple : il s'agit de ramener vers le travail des fonds captés de manière excessive par le capital, de réduire les cotisations sur les salaires grâce à une augmentation des cotisations sur le capital. Il est temps d'inverser le mouvement auquel nous assistons depuis trente ans et de ramener des fonds vers le travail. Au-delà du discours, il s'agit de retrouver le sens du travail que la dérégulation n'a fait que détruire.

Il existe une autre source de revenu…

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