Pas du tout. Le glissement sémantique n'est pas qu'un euphémisme politiquement correct. La gestion démocratique des foules, ce n'est pas utiliser la matraque et le bouclier, c'est faire en sorte que les manifestants puissent se sortir d'une situation délicate : ne pas les bloquer dans un coin, leur permettre de rentrer tranquillement chez eux, respecter les droits de l'homme. Il s'agit d'une approche globale.
Nos enseignements sont délivrés par des policiers ou des gendarmes, aussi bien en France, à Saint-Astier, qu'en Afrique, notamment à l'École internationale des forces de sécurité de Yaoundé (EiForces), au Cameroun.
Lorsque les forces armées sont appelées à intervenir, il s'agit, non pas de coopération structurelle, mais de gestion des crises : ce n'est plus mon domaine.