Sur ces deux actions, l'État s'est engagé dans une démarche qui consiste à privilégier les actions décentralisées et les crédits déconcentrés.
Je confirme que la commission des affaires culturelles et de l'éducation a adopté les crédits de cette mission.
En tant que rapporteure pour avis, j'ai choisi de consacrer la majeure partie de mon rapport à la situation de la librairie, qui est en première ligne du défi numérique, et à la vente d'ouvrages en ligne. J'ai également voulu consacrer une page de mon rapport à la filière du livre en Nouvelle-Calédonie, d'où je viens, tout en plaidant pour une politique plus dynamique, plus volontariste en vue de favoriser l'accès à la lecture et de soutenir cette filière ainsi que la création littéraire.
L'arrivée du numérique bouleverse l'économie du secteur et remet en cause les normes juridiques de la propriété littéraire et artistique. Une mission a été confiée à Pierre Lescure pour nous permettre de faire face à ces évolutions, l'enjeu étant de s'adapter à cette nouvelle réalité tout en sauvegardant le modèle culturel français.
Exercer le métier de libraire devient difficile si, au livre numérique et à la vente en ligne, on ajoute d'autres facteurs plus structurels puisque liés à l'augmentation des charges. La marge des libraires diminue, ce qui place beaucoup d'entre eux dans une position d'extrême fragilité.