En Russie, l'effort de recherche en vue de progrès technologiques porte surtout, je l'ai dit, sur de nucléaire civil, domaine où les lacunes sont grandes. S'agissant du vecteur Roubej, on a pu voir s'exprimer dans la presse russe des ingénieurs inquiets du développement trop rapide de ce système : le pouvoir aurait cherché à brûler les étapes, pour des raisons politiques et de compétition avec les États-Unis.
Vladimir Poutine a beaucoup investi dans le consortium Rostekhnologii, qui abrite de nombreuses start-ups travaillant sur les nanotechnologies, sur la miniaturisation, sur des technologies duales… Aujourd'hui, c'est là qu'est la priorité.