Au sein du deuxième corps d'artillerie, c'est-à-dire de l'arme créée en 1966 pour regrouper les forces nucléaires chinoises, on voit aujourd'hui – sur le modèle américain – émerger un armement stratégique conventionnel, car les Chinois savent bien que, si l'arme nucléaire a un rôle de dissuasion, d'interdiction ou de coercition, la manipulation en est délicate.
Pékin n'a pas de contacts officiels avec l'OTAN, malgré quelques tentatives. L'Alliance est systématiquement qualifiée d'organisation « héritée de la Guerre froide » et jugée comme telle menaçante ; les Chinois craignent surtout que la zone d'influence de l'OTAN ne s'étende jusqu'à leurs frontières occidentales.