Intervention de Marcel Rogemont

Séance en hémicycle du 31 octobre 2012 à 10h00
Projet de loi de finances pour 2013 — Médias livre et industries culturelles

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Madame la ministre, mes chers collègues, nous voilà réunis pour une nouvelle année budgétaire, avec une nouvelle majorité et une nouvelle ministre, pour un nouveau projet... L'histoire pourrait se bien poursuivre si, parlant de l'audiovisuel public – et pas seulement d'ailleurs – nous n'étions sur un chemin semé d'embûches.

Car c'est l'héritage que nous laisse la précédente majorité. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Pourquoi ? Parce que l'audiovisuel est le mal aimé des dix dernières années.

Comment ne pas rappeler que Mme Albanel était, le 8 janvier 2008, en train de négocier avec M. de Carolis une deuxième coupure publicitaire lorsque, suspension de séance, on lui apprend que M. Sarkozy a décidé la suppression de la publicité après vingt heures ? Il s'agissait alors de faire plaisir à un ami du Fouquet's, propriétaire de TF1, dont l'action se portait mal.

Comment ne pas rappeler que, supprimant la publicité après vingt heures, la majorité de l'époque a créé une taxe dite télécoms qui rapportait 250 millions, alors que la perte de recettes publicitaires était de 450 millions ?

Nous avions, notamment avec Patrick Bloche, combattu la loi de 2009 sur l'audiovisuel pas à pas, pendant un mois, pour en montrer les fragilités.

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