Le choix fait fut de compenser de nouvelles dépenses qui préparent l'avenir – c'est le cas des investissements culturels – par la diminution de dépenses courantes de l'État, au premier chef la masse salariale de la fonction publique.
Les chiffres sont têtus, madame la ministre. Le coup d'arrêt est aujourd'hui spectaculaire si l'on se concentre sur le budget de la mission médias : une baisse de 13 % dès 2013, et, tenez-vous bien, une décrue de plus de 30 % d'ici 2015, soit près du tiers des crédits de la mission ! C'est gravissime.