Telle est l’image que vous avez choisi de donner, avec les résultats catastrophiques que nous connaissons. Agir pour l’attractivité de la France est une urgence absolue et ce ne sont pas les quelques mesurettes annoncées par le Président de la République ni la grande opération de séduction-communication à l’égard des chefs d’entreprise qui changeront la donne. N’entendez-vous pas les appels au secours de ces chefs de TPE et de PME qui se sont lancés dans une marche entre Niort et Paris pour alerter les élus ? Ils n’en peuvent plus de la charge administrative, réglementaire et fiscale dont ils subissent le poids !
Dès lors, où sont les actes ? J’ai trois questions précises à vous poser, monsieur le Premier ministre. Vous qui parlez de simplification, quand abrogerez-vous les textes de loi qui viennent compliquer la vie des entreprises, comme par exemple le texte relatif au logement ou celui renforçant l’encadrement des stages ? Vous qui parlez d’attractivité de la France, quand abrogerez-vous le texte de loi relatif à l’économie réelle, véritable repoussoir pour les investisseurs étrangers ? Vous qui parlez de baisse des charges sociales pour diminuer le coût du travail, quand ferez-vous voter une loi de finances rectificative sur le sujet ?