Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 19 février 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Éducation nationale

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

Monsieur le député, vous avez raison de souligner que la refondation de l’école de la République suppose davantage de moyens pour les élèves, de nouvelles méthodes pédagogiques, mais aussi, ce qui s’était perdu, le respect des fonctionnaires qui assument cette mission de service public et qui, ces dernières semaines, ont été encore violemment attaqués.

C’est dans cet état d’esprit que ce gouvernement a souhaité dès son arrivée aux affaires engager une négociation autour des quatorze professions qui composent l’ensemble de la communauté éducative.

Cette négociation avec les partenaires sociaux et l’ensemble de la profession a pu aboutir. Les directeurs d’école, tout d’abord, ont vu leur situation améliorée, mais ces avancées concernent aussi les conseillers pédagogiques, les RASED – les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté – et les professeurs du premier degré, lesquels ont obtenu la création d’une indemnité qui était demandée depuis quinze ans. Les décrets de 1950, que nous sommes en train de réécrire, n’avaient jusqu’à présent donné lieu qu’à l’expression de positions idéologiques…

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