…très enthousiastes aussi pour enlever deux heures de classe – comme cela a été rappelé – à tous les enfants de France, très enthousiastes pour leur imposer de mauvais programmes, très enthousiastes pour être incapables de réformer le Centre national de la documentation pédagogique, et l’ensemble du métier d’enseignant !
Au contraire, nous avons choisi l’avenir de la nation et la priorité à l’école. Cela suppose de conduire une multitude d’actions dans le respect des valeurs républicaines. Liberté, oui : pour la première fois, les communes, contrairement à ce qui s’est passé en 2008, sont associées à la définition du temps scolaire et du temps éducatif. Égalité, aussi : les inégalités en France sont aujourd’hui les plus fortes de tous les pays de l’OCDE, mais les inégalités après le temps scolaire vont d’un à dix selon les communes ! Or, nous allons les diminuer, comme le confirme l’INSEE. Fraternité, enfin : nous faisons appel à votre intelligence et à votre dévouement. Dans votre département, monsieur le député, 8 % seulement des communes refusent cette intelligence ; vous en faites partie, mais il est encore temps de nous rejoindre !