Au contraire, ce Gouvernement est pleinement mobilisé pour y apporter un certain nombre de solutions. S’agissant des infrastructures de très haut débit, tout d’abord, l’engagement du Gouvernement est total. Nous avons lancé en la matière l’un des plus grands chantiers d’infrastructures du quinquennat, vous le savez, avec un investissement de 20 milliards d’euros, soit un énorme effort du Gouvernement pour limiter la fracture numérique et territoriale. Il va de soi que les outre-mer y seront pleinement associés.
Quelle situation avons-nous trouvé ? Le rôle de l’État n’était pas déterminé et il n’existait aucun modèle économique. En quelques mois, nous avons replacé l’État au centre de cette politique, sécurisé le modèle industriel et établi un plan de financement sérieux et pérenne.
Le résultat est là : cinquante-six départements ont déjà présenté un projet visant à bénéficier du plan « France très haut débit ». Les régions de la Martinique et de la Guadeloupe ont été aux avant-postes de ce mouvement. Nous examinerons d’ailleurs le 6 mars prochain les quatre projets ultramarins qui m’ont été présentés pour le déploiement du très haut débit dans les départements d’outre-mer.
Tout ne se résume pas pour autant au très haut débit fixe, vous le savez bien : avec mon collègue Victorin Lurel, nous traitons aussi la question du très haut débit mobile. Au terme d’une consultation, nous avons constaté que l’attribution des fréquences de 4G mobile au fil de l’eau n’était plus satisfaisante. Là encore, l’État s’impliquera et remettra aux enchères les fréquences restantes dans les départements d’outre-mer au cours du second semestre 2014.
Vous le disiez : l’important, ce sont les usages et ce sont les entreprises de croissance. Là aussi, monsieur le député, je vous invite à faire en sorte que nos concitoyens des outre-mer puissent bénéficier au maximum de la dynamique que nous avons engagée autour du French Tech Hub.