Intervention de Martial Saddier

Réunion du 12 février 2014 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Je salue, messieurs, au nom du groupe UMP, la qualité de vos exposés.

Cette table ronde participe à la prise de conscience de l'enjeu que représente le réchauffement climatique. Je rappelle que Jacques Chirac fut le premier, avec sa formule « La maison brûle et nous regardons ailleurs » à s'engager dans cette voie. Ensuite l'ancienne majorité et Nicolas Sarkozy ont poursuivi son action en organisant le Grenelle de l'environnement. Et, aujourd'hui, nous saluons la candidature de la France, proposée par le Président Hollande, pour accueillir la Conférence sur le climat à Paris, en 2015.

Les députés du groupe UMP continueront d'apporter leur contribution active à cette cause. Nous avons souhaité la création de la mission d'information sur le réchauffement climatique et nous attendons avec impatience le projet de loi sur la transition énergétique en espérant que la surcharge du calendrier parlementaire n'en reculera pas trop l'examen.

Alors que nous traversons un hiver particulièrement éprouvant en raison des intempéries, nous exprimons notre profonde solidarité à l'égard de nos concitoyens touchés par les catastrophes naturelles survenues dans les Pyrénées, dans le sud-est et en Bretagne.

J'en viens à mes questions.

L'hydroélectricité est une énergie par nature propre, disponible de suite et donc précieuse pour les périodes de pointe de consommation. Quel est le lien entre l'évolution de la ressource en eau et celle du potentiel hydroélectrique ?

Pouvez-vous préciser quelles sont les zones où la forêt progresserait et celles où elle régresserait ? Quelles conséquences voyez-vous pour la filière bois-énergie, autre filière propre ?

En ce qui concerne l'agriculture, pouvez-vous nous dire dans quelles régions du monde elle disparaîtrait ? Quid en particulier de l'Afrique ?

Alors que les gouvernements successifs tentent, par voie réglementaire, d'imposer une disposition qui aurait pour conséquence d'augmenter les risques d'avalanche, je note avec satisfaction que vos propos rejoignent la position de l'Association nationale des élus de la montagne.

À propos du littoral, aucun membre de cette Commission ne souhaite abandonner les populations vivant sur le bord de mer, mais pourriez-vous préciser dans quelle proportion celles-ci pourraient être touchées par l'élévation du niveau des eaux ?

J'en terminerai avec la qualité de l'air. L'ozone contribue à la fois à une dégradation de la production végétale et au réchauffement climatique. Or nous voyons apparaître au niveau européen une augmentation de la pollution par l'ozone. Que pouvez-vous en dire ?

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