Le chef de l'État a rappelé à juste titre la nécessité de trouver plusieurs dizaines de milliards d'euros d'économies budgétaires. Par ailleurs, il envisage une réduction des cotisations familiales patronales plus drastique que prévu. Mais on sait que les réformes structurelles ne génèrent des économies qu'après un certain délai. Le seul moyen d'obtenir des résultats rapidement est le coup de rabot, avec toute la rusticité et la dureté qui peuvent caractériser une telle méthode. Quelle solution préconisez-vous ? Faut-il modifier l'assiette et financer la politique familiale par les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ou de la contribution sociale généralisée (CSG) ?
Rappelons que le CICE doit être financé par des économies dont le contour n'a, pour l'instant, pas été précisé.