L’important, c’est que chacun d’entre nous ait pu exprimer ce que représente la Voie sacrée et se dire simplement qu’au début de ce centenaire, c’est l’homme, c’est le combattant qu’on respectera.
Monsieur le rapporteur, vous avez fait une digression sur les fusillés pour l’exemple, sur ces morts choisis peut-être au hasard, injustement inculpés, dont les familles ont pleuré à jamais non seulement la perte, mais aussi le déshonneur qui à l’époque entachait toute une famille. Au nom de tout cela, au nom de la République, sachons honorer le soldat de Verdun, sachons faire de ce centenaire une grande manifestation qui, au-delà de la richesse de nos différences, nous donne l’envie d’être une nation qui soit respectée, qui respecte les autres et qui puisse dire, comme l’ONU l’a décidé il y a une vingtaine d’années : « Verdun, capitale de la paix. » Qu’elle puisse aussi continuer à rayonner, parce que devant Verdun, il y a un carré qui est marqué à jamais par le sang qui y a coulé.
Mes chers collègues, il n’y avait pas lieu de délibérer ; merci de m’avoir écouté.