En effet, nous ne nous étions pas opposés à la rupture conventionnelle, mais nous en avions indiqué les limites. Ainsi, il arrive souvent qu'une rupture conventionnelle ne soit qu'une préretraite déguisée : il suffit, pour s'en convaincre, d'étudier les statistiques qui font apparaître un pic de ruptures conventionnelles à cinquante-huit ans, c'est-à-dire à l'âge où un salarié peut bénéficier des trois ans d'indemnisation de l'UNEDIC ; après quoi, à soixante et un ans, un autre dispositif lui assure une prolongation d'une année.