Intervention de Jean-Patrick Gille

Réunion du 19 février 2014 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

En effet, nous ne nous étions pas opposés à la rupture conventionnelle, mais nous en avions indiqué les limites. Ainsi, il arrive souvent qu'une rupture conventionnelle ne soit qu'une préretraite déguisée : il suffit, pour s'en convaincre, d'étudier les statistiques qui font apparaître un pic de ruptures conventionnelles à cinquante-huit ans, c'est-à-dire à l'âge où un salarié peut bénéficier des trois ans d'indemnisation de l'UNEDIC ; après quoi, à soixante et un ans, un autre dispositif lui assure une prolongation d'une année.

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