Intervention de Frédéric Reiss

Réunion du 19 février 2014 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Au nom du groupe UMP, je souligne que les échos de votre premier mandat à la tête du CNRS sont plutôt positifs, et le premier rang mondial de l'organisme que vous présidez en matière de publications montre l'excellence du travail réalisé. De plus, 90 % des Français font confiance au CNRS – certains politiques se contentent de bien moins !

Au sein du CNRS, vous avez su organiser de grands instituts, dont trois nationaux, chacun gérant la politique scientifique dans son domaine. J'ai bien noté également votre politique volontariste en matière d'interdisciplinarité. Pour reprendre une image chère à Claude Thélot, qui compare l'école à un « sanctuaire ouvert sur la société », le CNRS est un sanctuaire de la recherche scientifique, connu et reconnu, et plus que jamais ouvert sur le monde qui l'entoure. Vous avez su développer des partenariats avec les établissements d'enseignement supérieur et avec d'autres organismes de recherche comme l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) ou l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) ; vous contribuez ainsi à coordonner les actions de chacun.

En matière de recherche fondamentale, la France occupe, selon les classements, le troisième ou le cinquième rang mondial ; mais elle n'occupe que le seizième rang en matière d'innovation. Votre mission a aussi consisté à faire plus souvent déboucher la recherche fondamentale sur de l'innovation. Comment entendez-vous accentuer ce processus ?

La recherche mondiale évolue ; le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine ont désormais une recherche reconnue. Comment le CNRS se situe-t-il dans ce nouveau contexte international ? Vous avez évoqué les 30 % de chercheurs étrangers recrutés chaque année au CNRS : comptez-vous faire évoluer cette proposition ?

La France dispose d'un potentiel scientifique remarquable, mais hélas, nous voyons également de plus en plus de jeunes scientifiques partir à l'étranger : pensez-vous que l'on puisse rendre à la France son attrait, et faire revenir ces jeunes diplômés ?

Vous avez évoqué votre politique de conventions de site. Celle-ci donne de bons résultats, notamment à Strasbourg.

La nouvelle loi sur l'enseignement supérieur et la recherche vise à améliorer encore le rayonnement de la recherche : quelles actions concrètes envisagez-vous pour la mettre en oeuvre ?

Enfin, quels sont les projets que vous regrettez de ne pas avoir pu mener à terme lors de votre premier mandat, et qui vous apparaissent désormais prioritaires ?

Je terminerai en précisant que le groupe UMP émettra un vote favorable à votre reconduction.

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